Azzedine Osmani a parcouru les quatre coins du monde. Cet habitué du Festival Off Marciac depuis 20 ans a eu plusieurs vies : barman puis maraîcher, il a appris à travailler la pierre en autodidacte. Avec sa famille, ils vivent une partie de l’année en Inde et ramènent des produits asiatiques pour leur stand à Marciac.
L’Afghanistan, l’Indonésie, le Kenya, le Pakistan, l’Inde, la Birmanie, le Laos et le Japon. Azzedine Osmani est un globe-trotter. Avec sa famille, il rencontre les tribus locales : « Je me retrouve parfois au XIIe siècle. Les vieilles broderies des Hmongs, les sculpteurs des coquillages ou les travailleurs de pierres sont mes fournisseurs. Je transforme leurs matériaux en sacs à main, colliers ou encore en petites figurines. Je boycotte les grandes marques pour privilégier l’artisanat local. »
Des clients devenus des amis à Marciac
Cette proximité avec les tribus de l’Asie du Sud-Est, Azzedine Osmani la cultive aussi au Festival Off Marciac. « La clientèle de Marciac me tient à cœur. Certains sont venus me voir en Inde », raconte l’exposant. Le festival est « une grande date » pour ce dernier. Toute sa famille, certains de ses enfants sont au Japon, se retrouve dans le Gers pour vivre l’événement ensemble. « Nous dormons dans une grange, je privilégie l’humain avant tout. Je ne réalise pas un gros chiffre d’affaire, en revanche, je rencontre toujours des gens intéressants », précise Azzedine Osmani qui définit Marciac comme « un village gaulois. » L’histoire ne raconte pas si Astérix aimait le jazz.
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